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Retards de paiement sur chantier : comment les anticiper efficacement (et s’en prémunir) ?

Retards de paiement BTP
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Publié le 22 octobre 2025
Dernière mise à jour : 23 octobre 2025
Lecture 11 min.

Dans le secteur de la construction, les retards de paiement sur chantier restent un problème récurrent et coûteux. En comparaison avec l’ensemble des entreprises nationales, le bâtiment et travaux publics (BTP) affiche toutefois une situation relativement maîtrisée avec une moyenne inférieure à 10 jours d’après les bilans de l’année 2024 du groupe Altares*. Pour autant, cette réalité masque des tensions réelles sur le terrain. La filière du bâtiment subit des pressions qui pèsent sur la trésorerie : hausse des coûts, chaîne d’approvisionnement tendue, risques ponctuels de défaillances, irrégularité des sinistres, etc. Malgré une certaine résistance et résilience, le contexte reste fragile et certaines branches, notamment l’immobilier, montrent des signes de vulnérabilité. Comment les maîtres d’ouvrage (MOA) et maîtres d’œuvre (MOE) peuvent-ils agir pour éviter les délais et fiabiliser le circuit de paiement des factures ? La clé réside dans l’anticipation, une organisation documentaire rigoureuse et l’appui d’outils numériques comme la solution GED et la solution de gestion financière du logiciel modulaire BatiScript. 

Pourquoi les retards de paiement sont-ils encore si fréquents dans le BTP ?

Selon un article du Journal des Entreprises, les entreprises françaises ont cumulé un retard de paiement moyen de 17,83 jours en 2024. Par ailleurs, une part notable des faillites est liée aux factures impayées, ce qui illustre l’enjeu systémique des retards en France. Selon l’Observatoire des délais de paiement de la Banque de France, les retards de règlement ont privé les PME de 15 milliards d’euros de trésorerie supplémentaire…

Les retards de paiement dans le BTP ne sont pas seulement dus à des oublis : ils résultent souvent de processus complexes, de validations tardives et d’un manque de visibilité partagée entre les acteurs du projet.

Lourdeur des processus administratifs

Dans de nombreux travaux du bâtiment, la boucle de validation implique plusieurs acteurs (MOA, MOE, OPC, contrôleur technique, services financiers du bailleur, etc.) et les documents physiques se multiplient (situations de travaux, demandes d’acompte, procès-verbaux de réception, ordres de service, etc.). 

Le passage papier-email-papier augmente les frictions et les pertes d’information. Sans une gestion documentaire (GED) structurée, ces documents s’accumulent, se dispersent et ralentissent les circuits de validation. 

Problèmes de validation des situations de travaux

Le processus de validation des situations de travaux est souvent au cœur des blocages financiers. Une fiche de travaux modificatifs non signée, une réserve non levée, un calcul erroné ou une pièce justificative manquante peuvent entraîner un défaut de paiement, une facture en retard ou une suspension du paiement de la facture. 

Délais de paiement variables selon le marché 

En marché public, le délai maximum de paiement est de 30 jours pour le maître d’ouvrage (article R.2192-10 du Code de la commande publique). En marché privé, il peut aller jusqu’à 60 jours à compter de la date d’émission de la facture.

Dans les faits, ces délais de règlement sont souvent dépassés à cause de circuits d’approbation multiples et d’arbitrages budgétaires tardifs.

💡Bon à savoir : Les indemnités de retard sont applicables dès le jour suivant la date d’échéance. Dans la pratique, les pénalités ne sont employées qu’après 30 jours. Toutefois, les retards dus aux intempéries reconnues par le Code du travail, aux travaux supplémentaires et à la responsabilité d’une action ou d’une négligence du maître d’ouvrage annulent les frais de pénalité.

Cas fréquent : chantier en site occupé et validation tardive

Sur un chantier en site occupé (bâtiment en usage, commerce, établissement public, etc.), la cohabitation avec les occupants crée des contraintes opérationnelles qui allongent les délais de validation. Concrètement, il faut coordonner des créneaux d’intervention limités, obtenir des autorisations d’accès et respecter des consignes de sécurité particulières. 

Face à ces contraintes, les étapes de contrôle s’enchaînent (PV de réception partielle, constats complémentaires, allongement des échanges et des validations, levée de réserves, etc.), entraînant des allers-retours administratifs et, in fine, des paiements retardés.

Factures incomplètes ou documents justificatifs manquants

Factures sans bonnes références, situations sans bordereau descriptif, absence de certificat de paiement des sous-traitants… Autant d’exemples courant dans le BTP qui bloquent un paiement en sortie.

Le rôle clé du maître d’ouvrage : ses arbitrages conditionnent toute la chaîne de paiement

Le maître d’ouvrage est le véritable chef d’orchestre de la chaîne de paiement. Ses arbitrages budgétaires, ses validations techniques ou administratives conditionnent le versement des acomptes. Un retard de sa part affecte directement les entreprises titulaires et, par ricochet, les sous-traitants qui voient leur trésorerie fragilisée.

Concrètement :

  • le calendrier de validation imposé par le MOA fixe le rythme de trésorerie du chantier ;
  • les arbitrages budgétaires (gel de crédits, priorisation d’opérations) retardent parfois la mise à disposition des fonds ;
  • les litiges non traités (réserves techniques contestées, surfacturation contestée) arrêtent les paiements tant qu’un accord n’est pas trouvé.

Anticiper les retards de paiement dès la préparation du chantier

L’anticipation est la meilleure défense contre les retards de paiement sur un chantier. Elle passe par une planification claire, un suivi documentaire maîtrisé et une communication fluide entre MOA, MOE et entreprises.

1. Formaliser les étapes clés du chantier

Dès la phase de préparation, le MOA et le MOE doivent établir un planning de chantier précis incluant :

  • les jalons de validation (réunions de chantier, réceptions partielles, avancements, etc.) ;
  • les dates prévisionnelles de dépôt des situations de travaux ;
  • les délais de validation pour chaque étape (par exemple : 7 jours ouvrés pour instruction par la MOE, 10 jours pour validation MOA avant émission du bon à payer -BAP, etc.) .

Cette feuille de route sert à cadrer les échanges et à fixer un rythme constant de paiements.

2. Soigner la déclaration des avancements et les situations de travaux

Une situation de travaux doit être :

  • justifiée par des photos d’avancement ;
  • appuyée par un compte rendu de chantier ;
  • accompagnée des pièces justificatives (attestations d’assurance, certificats, factures fournisseurs, etc.).

Le MOE doit vérifier, valider et signaler les anomalies sans retard. Les litiges techniques ou réserves non levées sont d’ailleurs l’une des causes majeures de blocage de règlement. La standardisation de cette procédure balise le terrain pour respecter les délais de paiement et éloigner les pénalités.

3. Documenter les litiges techniques et réserves dès qu’ils apparaissent

Lorsqu’une réserve est posée, inscrivez immédiatement la nature, le responsable et le plan d’action dans un procès-verbal (photos datées, responsabilité, planning de levée). Communiquez ce PV au MOA/MOE et intégrez-le au bordereau justificatif. Ce fonctionnement évite qu’un litige technique bloque la situation financière.

💡Bon à savoir : La gestion des réserves devient plus simple et collaborative avec le logiciel OPR de BatiScript.

4. L’importance d’un bon suivi de chantier par le MOE

Un suivi rigoureux du chantier par le MOE aide à se prémunir des conflits. Établir des comptes rendus de chantier réguliers avec photos d’avancement assure la crédibilité des situations.

5. Préparer les demandes d’acompte provisoire en bonne et due forme

La demande d’acompte provisoire est un paramètre fondamental pour maintenir la trésorerie des entreprises. Encore faut-il qu’elle soit complète et conforme (libellé, pièces jointes, références du marché, signature)… Une gestion numérique via une GED chantier simplifie cette étape et limite les oublis.

6. Sécuriser la relation avec les sous-traitants dès le départ

Un autre levier d’anticipation pour limiter les factures impayées : s’assurer que tous les sous-traitants soient correctement déclarés au maître d’ouvrage (certificats, Kbis, RIB). Un sous-traitant non déclaré peut bloquer le paiement global ou engendrer des pénalités. 

Des outils pour mieux piloter la chaîne de paiement dans les projets de construction

Les outils numériques transforment la manière dont les acteurs du BTP gèrent la chaîne de paiement. Un système de gestion électronique des documents couplé à un suivi automatisé des situations de travaux permet de :

  • centraliser tous les documents du chantier ;
  • accélérer la validation des situations ;
  • automatiser les relances ;
  • garder une traçabilité complète des paiements et des décisions.

Centraliser les documents (GED)

Une GED chantier centralisée évite le syndrome des « documents introuvables ». Elle permet de ranger tous les fichiers essentiels (plans, DOE, PV, situations et justificatifs) dans une arborescence normalisée (règles de nommage, indexation, permissions). 

Le logiciel modulaire BatiScript propose une solution de gestion documentaire pensée pour vos chantiers : centralisation, indexation automatique, workflows et archivage conforme avec la norme NF Z 42-013.

Valider les situations plus rapidement grâce à un module dédié

La solution de gestion financière intégrant le module de suivi des situations permet de :

  • générer automatiquement les états d’acompte conformes ;
  • gérer les workflows de validation (MOE → OPC → MOA → comptabilité) ;
  • visualiser l’état de chaque situation (en attente, validée, contestée).

BatiScript propose une solution de gestion financière  avec connecteur Chorus Pro et outils d’automatisation pour réduire les délais de traitement au minimum.

Suivre les relances et les paiements dus

Les relances oubliées sont un classique des retards de paiement sur un chantier. Pour éviter ces manquements, mettez en place des notifications et relances automatiques. 

Par exemple, vous pouvez programmer des rappels à la MOA si la validation n’est pas donnée dans le délai contractuel, des alertes pour la comptabilité, etc. Le suivi centralisé permet de visualiser rapidement les situations bloquées et leur motif.

Archiver pour garder une traçabilité

Un archivage conforme et indexé selon la norme NF Z 42-013 protège contre les réclamations ultérieures, facilite les contrôles et prépare la clôture du chantier. La traçabilité réduit aussi les risques de rejet par Chorus Pro pour cause de pièces manquantes ou de mauvaise structuration.

Zoom produit : la solution GED et la solution de gestion financière de BatiScript

Avec la solution GED et la solution de gestion financière de BatiScript, les MOA et MOE disposent d’un outil concret pour sécuriser leurs paiements chantier et fiabiliser le suivi administratif : 

  • validation rapide et collaborative : la solution intègre un circuit de validation configurable selon le rôle de chaque acteur ;
  • relances automatiques : dès qu’une validation ou une signature tarde, une notification est envoyée au bon interlocuteur ;
  • archivage sécurisé, conforme à la norme NF Z 42-013, garantit la conservation et la conformité des pièces ;
  • mise à jour en temps réel du statut de chaque situation de travaux ou acompte ;
  • recherche avancée et indexation des documents pour retrouver immédiatement un justificatif ;
  • intégration Chorus Pro : connecteur natif pour transmettre les situations et demandes d’acompte aux entités publiques et se préparer à la facturation électronique généralisée.
Workflow de la validation d'une situation de travaux
Source : BatiScript – Modèle d’un circuit de validation présent dans la solution de Gestion financière.

En pratique, ces fonctions réduisent trois causes fréquentes de retard dans le paiement : relances oubliées, documents introuvables et justificatifs refusés, car incomplets. L’automatisation améliore la fiabilité des paiements et la rapidité de traitement.

Anticiper la facturation électronique (et éviter les retards liés à Chorus Pro)

La facturation électronique évolue : la France a lancé un calendrier de généralisation progressive entre entreprises, avec un impact concret sur la préparation documentaire, la validation et le suivi administratif. Les obligations applicables au secteur public sont déjà en place depuis plusieurs années via Chorus Pro, mais la généralisation interentreprises (B2B) s’étendra à toutes les sociétés à partir de 2026 : 

  • 1er septembre 2026 : obligation de réception des factures électroniques pour toutes les entreprises et d’émission pour les grandes entreprises et ETI ;
  • 1er septembre 2027 : obligation d’émission pour les PME et TPE.

Les entreprises du BTP ont donc tout intérêt à se préparer dès maintenant à cette transition, notamment pour aligner leurs processus internes sur les nouveaux formats exigés.

Ce que cela change pour les entreprises du BTP

Cette réforme implique :

  • des formats de facture normalisés (UBL, CII, Factur-X) ;
  • des plateformes agréées (Portail Public de Facturation ou Plateformes de Dématérialisation Partenaires) pour l’émission et la réception ;
  • un suivi automatisé de l’état des factures (déposée, validée, rejetée, payée) ;
  • une parfaite cohérence entre les documents justificatifs (situation, facture, ordre de service).

Le rôle de BatiScript pour se préparer à la facturation électronique

La solution de gestion financière de BatiScript avec son module de suivi des situations prépare concrètement à cette transition :

  • centralisation des pièces justificatives ;
  • génération automatique des documents requis ;
  • connecteur Chorus Pro intégré pour la commande publique, conforme à l’ordonnance 2014-697 ;
  • suivi de l’état d’avancement des paiements directement depuis la plateforme.

Résultat : moins de rejets, moins de retards et plus de visibilité sur la trésorerie chantier.

Travailler en mode collaboratif pour éviter les blocages de paiement

La majorité des blocages de paiement sont dus à un déficit d’information. Par exemple, lorsqu’un sous-traitant apprend qu’une situation est contestée seulement au moment où le virement est refusé. Plusieurs approches collaboratives limitent les risques de retard dans le règlement et fluidifient les échanges :

  • circuit de validation partagé : MOA, MOE, entreprises, OPC, AMO accèdent aux mêmes états de situation et dossier justificatif. Les rôles et droits d’accès garantissent la confidentialité et la traçabilité ;
  • accès en temps réel aux documents : photos d’avancement, PV, preuves de livraison et bons de commande se trouvent sur une plateforme unique pour qu’aucun document ne s’égare par email ;
  • suivi collaboratif des paiements : un tableau de bord partagé indique qui a validé, qui bloque et pour quel motif afin de minimiser le risque de mauvaises surprises.

Ce fonctionnement réduit les relances inutiles, accélère la remontée des pièces manquantes et évite des chaînes de blocage longues et coûteuses.

[Checklist à télécharger] 10 réflexes pour éviter les retards de paiement chantier

Pour vous aider à diminuer les retards de paiement, on vous propose une checklist opérationnelle à appliquer dès la préparation du chantier pour éviter tout blocage de versement.

1. Planifiez les jalons de paiement

☐ Définir les dates prévisionnelles de dépôt et de validation des situations de travaux.

☐ Indiquer les délais alloués à chaque acteur des travaux.

☐ Vérifier que le planning financier est intégré au planning global du chantier.

2. Standardisez vos situations de travaux

☐ Créer un modèle type de situation de travaux.

☐ Définir les pièces justificatives obligatoires : photos, PV, factures, RIB, attestations, etc.

☐ S’assurer que chaque situation respecte le modèle avant transmission au MOA.

3. Vérifiez la conformité documentaire avant envoi

☐ Contrôler que toutes les pièces justificatives sont complètes et correctement nommées.

☐ Utiliser la GED chantier pour centraliser, indexer et archiver chaque document

☐ Éviter l’envoi de documents dispersés par email.

4. Configurez un workflow de validation clair

☐ Définir les rôles et responsabilités de validation (MOE → OPC → MOA → comptabilité).

☐ Déterminer des délais précis pour chaque validation.

☐ Utiliser les notifications et relances automatiques pour éviter les oublis.

5. Relances automatiques et suivi des paiements

☐ Programmer des alertes pour les validations ou signatures en retard.

☐ Suivre l’état des situations et demandes d’acompte dans un tableau de bord centralisé.

☐ Prioriser rapidement les situations bloquées pour réduire les délais.

6. Archivage normé et traçabilité

☐ Archiver chaque situation et pièce justificative selon la norme NF Z 42-013.

☐ Assurer l’indexation et la recherche facile des documents.

☐ Préparer la traçabilité pour contrôle ou audit ultérieur.

 7. Préparer la facturation électronique

☐ Vérifier que les pièces justificatives sont conformes aux formats exigés par la facturation électronique (UBL, CII, Factur-X).

☐ Transmettre les situations et demandes d’acompte via le connecteur Chorus Pro de BatiScript.

☐ Suivre les statuts : déposée, validée, rejetée, payée.

8. Déclarer et sécuriser les sous-traitants

☐ Vérifier que tous les sous-traitants sont correctement déclarés au MOA.

☐ Collecter certificats, Kbis, RIB et mentions obligatoires dans chaque situation.

☐ S’assurer que l’absence de documents ne bloque pas le paiement global.

9. Documenter les litiges et réserves

☐ Identifier immédiatement toute réserve ou litige technique dans un PV daté et photographié.

☐ Définir le responsable et le plan d’action pour lever la réserve.

☐ Intégrer ce PV au bordereau justificatif pour éviter que le litige bloque le paiement.

10. Réunions de suivi et revue mensuelle

☐ Planifier des points réguliers MOA/MOE/OPC pour traiter les situations contestées avant échéance.

☐ Vérifier l’état des paiements et relances en cours.

☐ Ajuster les procédures et modèles pour améliorer la chaîne de paiement.

Les retards de paiement sur un chantier ne sont pas une fatalité. Avec une organisation documentaire rigoureuse et le logiciel modulaire de BatiScript proposant une solution GED et une solution de gestion financière, les MOA et MOE peuvent fiabiliser leurs circuits de validation, garantir la traçabilité et sécuriser les paiements tout au long des travaux.

FAQ : Retard de paiement chantier

Quelle est l’indemnité pour retard de paiement dans le BTP ?

Conformément à l’article L441-10 du Code de commerce, tout retard de paiement entraîne automatiquement :
des intérêts de retard, calculés sur la base du taux directeur de la BCE majoré de 10 points (environ 10,25 % actuellement) ;
une indemnité forfaitaire de recouvrement de 40 € par facture.
Ces pénalités de retard s’appliquent sans qu’un rappel soit nécessaire dès le lendemain de l’échéance prévue.
Dans les marchés publics, les taux et délais pour les situations de retard sont encadrés par le CCAG Travaux (30 jours maximum pour le paiement).

Quelles sont les conséquences d’un retard de paiement sur un chantier ?

Un retard de paiement impacte toute la chaîne du chantier :
les entreprises sous-traitantes peuvent se retrouver en tension de trésorerie ;
le maître d’œuvre voit sa mission perturbée (retards, reports, gestion administrative accrue) ;
le maître d’ouvrage s’expose à des pénalités contractuelles, voire à la suspension des travaux.
Au-delà des aspects financiers et du potentiel retard de livraison, les créances entachent la relation commerciale entre les acteurs et la bonne exécution du chantier.

* Sources : 

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